Soutien
Rythmique et Théorique en Vidéo sur la version Club.
Mim(2) Ré/mi
La marée je l'ai dans le coeur qui me remonte comme un signe
Mim Doadd9
Je meurs de ma petite soeur de mon enfant et de mon cygne
Do Ré7/mi
Un bateau çà dépend comment on l'arrime au port de justesse
Sim Lam/si
Il pleure de mon firmament, Des années lumières et j'en laisse
Lam Soladd9
Je suis le fantôme Jersey, celui qui vient les soirs de frime
Sol Lam7
Te lancer la brume en baisers, et te ramasser dans ses rimes
Lam6 Mim
Comme le trémail de Juillet où luisait le loup solitaire
Mim7(2) Mim6(1/2) Mim6aug(1/2) Mim
Celui que je voyais briller aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert, des goëmons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là, le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume, cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument, ô l'ange des plaisirs perdus
ô rumeur d'une autre habitude, mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords, teviens violon des violonades
Dans le port fanfare les cors pour le retour des camarades
ô parfum rare des salants dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant, mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul, poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus, et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant sous les sunlights cassés, liquides
Jouent de la castagnette tant qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux des granits, ayez pitié de leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang et que les globules figurent
Une mathématique bleue, dans cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla, ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux s'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini, quand la mer bergère m'appelle
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